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Le Forum de soutien aux partisans de l’autonomie dans les camps de Tindouf révèle un grave incident sécuritaire aux camps de Tindouf

 



Le Forum de soutien aux partisans de l’autonomie dans les camps de Tindouf, , a révélé que le camp de Laâyoune, situé dans les camps de Tindouf, a été le théâtre d’un grave incident sécuritaire à la suite d’affrontements armés entre des gangs, provoquant une peur intense parmi les habitants du camp, sous le regard passif de l’armée algérienne qui n’est pas intervenue.

Depuis le cœur des camps de Tindouf, le Forum a expliqué que le camp de Laâyoune a connu « un déploiement massif de bandits et de criminels affiliés à un gang de trafic de drogue, qui ont attaqué des membres d’un autre gang dans le cadre d’un règlement de comptes entre les deux groupes ».

Il a ajouté que le camp s’est transformé en un théâtre d’affrontements armés avec des munitions réelles entre les deux parties, au milieu des zones résidentielles, ce qui a semé la panique parmi les habitants, les obligeant à se cacher et à barricader leurs logements pendant des heures. Pendant ce temps, le terrain était laissé aux gangs armés qui échangeaient des tirs en plein jour.

Le Forum a noté l’absence totale de ce qu’on appelle la police et la gendarmerie du Front Polisario, ainsi que le silence de l’armée algérienne, stationnée à quelques mètres à l’extérieur du périmètre du camp. Il a souligné que l’armée algérienne « ne fait preuve de force que contre les voyageurs innocents et les personnes se déplaçant à l’extérieur du camp ».

Ce n’est pas la première fois que les camps de Tindouf deviennent le théâtre d’affrontements armés, un phénomène qui se répète fréquemment. En février dernier, des heurts avaient éclaté entre les forces de sécurité algériennes et ce qu’on appelle la « police militaire » du Front Polisario séparatiste.

Le vendredi précédent, le Forum  a révélé les détails d’une opération significative au cours de laquelle trois membres des milices du Front Polisario ont fui et pénétré sur le territoire marocain via la région d’Am Drika, près de la zone tampon. Ces individus portaient l’uniforme militaire du Front et brandissaient un drapeau blanc en signe de paix.